De André a donné une voix aux exclus, les rendant protagonistes de sa poésie. Ses chansons parlent de prostituées, de voleurs, de poètes, de marins et de gens ordinaires qui dévoilent les mille facettes d’une ville qui, tout comme les pêcheurs qu'il décrivait, porte les rides sculptées par la mer et le cœur généreux de ceux qui connaissent la souffrance.
En flânant dans les caruggi, vous serez en contact avec la même Gênes qui a vu grandir et inspirer Faber : une ville fascinante et contradictoire, douce et amère, vivant de la mer et de la terre, capable de raconter l’humanité avec la même intensité que De André dans ses chansons inoubliables.